Depuis le 26 août, moins de 6 ans après l’inauguration de l’usine Latécoère du Nord-Est de Toulouse, le déménagement commence vers la Tchéquie, là où il fait bon vivre pour les actionnaires toujours plus avares. Encore une fois, le grand patronat fait preuve de son désamour pour la Patrie : il préfère ouvrir la concurrence en exploitant de la main d’œuvre toujours moins cher.
Alors qu’en 2018, l’usine de la rue Périole à Toulouse a été inaugurée avec l’aide de la Région Occitanie, les responsables financiers à la tête de cette entreprise ont décidé de faire fi de l’argent public en déménageant son activité à l’étranger et laissant des salariés sur le carreau.
Pourtant, lors de l’épidémie de la COVID-19, l’État comme la Région Occitanie ont été présents auprès de toute la filière aéronautique afin de sauvegarder l’activité et l’emploi, en injectant de l’argent public, en lieu et place des actionnaires. Au-delà de l’aspect financier, la crise sanitaire a démontré le besoin de réindustrialiser le pays afin de minimiser notre impact environnemental, de produire et de vivre au même endroit, d’assurer la création de richesses pour financer notamment la Sécurité sociale, le système de retraite, les écoles et les transports.
L’argent public engagé par l’État et la Région Occitanie doit être rendu, afin d’être mis au service du plus grand nombre. Contre les intérêts néfastes des grands groupes transnationaux, les aides publiques doivent être conditionnées à un investissement au service des territoires et de ses habitants.
Pour l’intérêt général, Latécoère : rends l’argent !
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